Les films de science-fiction nous ont souvent émerveillés avec des technologies futuristes comme les IA avancées ou les véhicules autonomes. Mais où en sommes-nous réellement par rapport à ces visions du futur ? Dans cet article, nous explorerons comment certaines des innovations emblématiques du cinéma, de Interstellar à The Island, se comparent aux avancées technologiques actuelles. Lumières, caméra, action : découvrons comment la science-fiction rencontre la réalité !
Dans Interstellar (2014), un futur dystopique est dépeint où l’humanité lutte contre des conditions climatiques extrêmes. On peut par exemple y voir des drones agricoles et des machines autonomes, utilisées pour optimiser les cultures.
Même si notre technologie agricole actuelle n’est pas aussi avancée que celle du film, des solutions similaires sont bien en cours de développement ! Des drones qui surveillent les cultures, cartographient les champs et détectent les maladies des plantes, aux machines autonomes, comme les robots de désherbage et de récolte, le numérique a depuis longtemps investi le secteur agricole.
Dans Demolition Man (1993), les voitures autonomes qui se pilotent par commande vocale semblent tout droit sorties de l’imaginaire. Pourtant, nous travaillons déjà sur des applications d’intelligence artificielle embarquées dans des véhicules. Bon, ce n’est peut-être pas tout à fait comme dans Demolition Man, mais il y a de quoi faire rêver aussi !
C’est par exemple un projet en développement chez Thalès, qui a testé l’implémentation de cette technologie dans une 4L à l’occasion du 4L Trophy. Dans quel but ? Améliorer la navigation, offrir une aide au pilotage et explorer des domaines tels que la navigation sans GPS. Des avancées concrètes dans l’IA embarquée, qui nous rapprochent d’une réalité où la science-fiction devient… réalité.
Vous voudriez en savoir plus ? Restez connectés, car la programmation de cet été prévoit un retour d’expérience des équipes THALES pour parler de cette solution.
Du côté d’I Robot (2004), on se projette dans un futur où les robots humanoïdes dotés d’une intelligence artificielle sophistiquée sont monnaie courante. Et pour de vrai, où en est-on ?
Et bien, nous sommes encore loin d’avoir des robots aussi avancés. Cependant, nous avons fait des progrès significatifs dans le développement de la robotique et de l’intelligence artificielle. Par exemple, les robots industriels sont largement utilisés dans la fabrication pour effectuer des tâches répétitives. Et vous savez désormais tout sur l’IA générative (sinon, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à cet article !), utilisée dans de très nombreux domaines professionnels pour faire gagner du temps aux collaborateurs.
Dans Ready Player One (2018), un monde virtuel appelé l’OASIS est présenté comme une échappatoire à un futur dystopique marqué par des crises environnementales, économiques et sociales.
En remettant un pied dans le monde réel, la ressemblance fait un peu peur, non ? D’autant plus que les accords de Paris, le Green-Deal et la conscience environnementale poussent à la sobriété énergétique alors que le secteur des centres de données, essentiels au fonctionnement de ces mondes virtuels, est en plein essor. Cette contradiction soulève des questions importantes sur nos priorités énergétiques et l’impact environnemental de nos activités numériques.
Si la thématique vous intéresse, rendez-vous à la conférence organisée par The Shift Project (lieu et date révélés début juillet !)
Dans l’imaginaire, vous l’aurez constaté : avancées numériques et santé ne font pas bon ménage. Si on peut voir les scientifiques dans Avatar (2009) utiliser des dispositifs avancés pour surveiller les signes vitaux des avatars et des humains en temps réel, la plupart des films abordent plutôt les choses avec noirceur. Pour n’en citer qu’un, The Island (2005) explore un futur (là encore) dystopique où des clones sont créés pour servir d’organes de rechange à leurs originaux. Pas très rassurant, donc !
Heureusement, nous n’en sommes pas là. Aujourd’hui, on parle plutôt de l’utilisation de l’IA dans l’imagerie médicale ou pour améliorer les processus de diagnostics. C’est par exemple le sujet sur lequel se penche le CHU de Nantes, dont le service de dermatologie participe, en collaboration avec d’autres CHU, l’institut Curie, l’école Polytechnique et plusieurs start-up, avec un projet d’intelligence artificielle dans le domaine de la recherche sur le mélanome. À suivre, donc !
La frontière entre la science-fiction et la réalité devient de plus en plus floue. Ces films nous poussent à rêver en grand et à nous demander : qu’est-ce qui pourrait être possible demain ? En définitive, ils nous montrent que nos limites sont celles de notre imagination, tant que l’on reste attentif à nos valeurs et nos principes !