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#intelligenceartificielle #innovation #IAresponsable #ethique
Cet article aurait pu être une tribune pour vous vanter les mérites des toutes dernières avancées en matière d’Intelligence Artificielle (IA) dans le domaine de la santé ou de l’ingénierie agricole. Il aurait également pu vous lister les meilleures applications payantes ou open source pour vous aider à rédiger votre mémoire de fin d’études (étudiants, vos profs ne sont pas dupes, attention !), un compte-rendu de réunion ou de la doc’ pour votre N+1. Le sujet est si vaste qu’il a été bien difficile de choisir un angle pour cet article… Alors on l’a écrit sous le prisme qui a toujours été le nôtre à Nantes Digital Week : en pensant inclusion, éthique et sans jugement manichéen !
Saviez-vous que l’IA pouvait s’appliquer aux domaines de l’informatique, la robotique, la santé, l’agriculture, l’urbanisme, mais aussi aux métiers créatifs tels que le cinéma, l’édition, la création graphique, ou encore le conseil, avec un usage bureautique ?
Aujourd’hui, les applications de l’IA sont si nombreuses que cette technologie s’intègre progressivement, mais fortement, dans notre quotidien. Les chiffres le prouvent :
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Ça va vite, non ??
*L’IA générative est une catégorie spécifique d’intelligence artificielle qui permet de créer des textes, images, vidéos ou des codes à partir d’une requête rédigée par l’humain (exemple : ChatGPT, writerbuddy.ai, Midjourney, etc.).
Comme pour beaucoup de sujets, tout n’est pas noir, ou tout blanc, tout est question d’équilibre ! Dans l’IA générative, il y a…
Du bon : l’IA est à l’origine de nouveaux métiers, comme le prompt engineer. Vous savez, c’est cette personne qui susurre à l’oreille des IA. Vous ne l’avez toujours pas ? En d’autres termes, il s’agit de la personne chargée de trouver les meilleures formulations pour adresser une requête (prompt, en anglais) à une IA générative, afin que cette dernière réponde au mieux à un besoin.
Un autre avantage, plus universel peut-être : l’IA générative permettrait de gagner du temps et d’étoffer ses connaissances sur des sujets multiples. Pour ceux qui l’ont simplement testé, ceux qui l’utilisent au quotidien, ou bien ceux qui ont constaté que leur voisin de bureau s’adressait plus régulièrement à ChatGPT qu’à eux, les avantages sont clairs : un gain d’efficacité et de productivité.
Oui, à condition de toujours garder un esprit critique face aux réponses apportées par l’IA et à la sélection des sources. Il peut y avoir des biais, des “trous dans la raquette” ou au contraire de “hallucinations” (lorsque la réponse comporte des éléments inventés par l’IA.
Or, on peut lire dans l’étude de l’IFOP pour Talan “Les Français et les IA génératives” (11 avril 2024) que 44 % des utilisateurs (et 61 % des 25-34 ans) reprennent les résultats des IA génératives tels quels, sans les modifier… De là à craindre l’augmentation de la diffusion des si dangereuses fake news, il n’y a qu’un pas…
Et du moins bon : surtout quand on sait que toutes les IA génératives ne sont pas entraînées sur les mêmes bases de connaissance, ni entraînées de la même manière. Plus l’enjeu est important, plus le rôle de l’humain est crucial : c’est toujours lui, et pas son outil, qui sera responsable du contenu produit et diffusé : vérifiez donc plutôt deux fois qu’une les informations importantes !
Par ailleurs, si de plus en plus de personnes utilisent l’intelligence artificielle d’un point de vue professionnel ou personnel, nombre d’entre elles en anticipent les impacts négatifs à court et/ou long terme : quid de la sécurité de nos données et de notre vie privée ? L’IA va-t-elle tous nous faire perdre notre emploi ? À quel point l’IA peut-elle influencer les personnalités décisionnaires ?
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L’IA vous questionne… Et bien, nous aussi ! Alors, quand Nantes Métropole nous a annoncé la mise en place d’une boussole, d’un cadre de référence pour que le développement de l’IA dans la collectivité se déroule sereinement et reste au service de l’humain, ça nous a pas mal rassurés.
Mais nous, ce qu’on trouve encore plus chouette, c’est que ces critères ne sont pas gravés dans le marbre ! Tout au long de l’année 2024, la boussole va être testée et révisée. Et vous allez aussi pouvoir donner votre avis grâce à Nantes débat de l’IA. Depuis mars 2024 et jusqu’en septembre, plusieurs événements sont organisés pour questionner ensemble les enjeux de l’IA.
À l’issue de ces ateliers, nous accueillerons en ouverture de Nantes Digital Week le 18 septembre l’événement de clôture pour vous partager les résultats de cette co-construction. Stay tuned, les détails et le programme de l’événement seront annoncés dans le programme !
Pour en savoir +, c’est ici que ça se passe >> Intelligence artificielle : Nantes Métropole se dote d’un cadre de confiance et lance « Nantes Débat de l’IA »
Oui, l’IA fait énormément parler d’elle en ce moment. Elle s’immisce imperceptiblement dans (presque ?) tous les corps de métiers.
Mais remettons les choses à leur juste place : l’IA n’agit pas toute seule, c’est un outil guidé par la main de l’humain. Et les intelligences artificielles ne sont pas près d’acquérir notre spontanéité, de ressentir des émotions ou encore d’apprendre de leurs erreurs, parce que ces informations ne peuvent pas se traduire dans des lignes de codes !
Notre pouvoir, en tant qu’être humain, réside justement dans cette capacité à pouvoir choisir d’aller là où on nous attend, mais aussi là où on ne nous attend pas. D’avoir un petit brin de folie. Alors, aussi développée soit-elle, l’IA est bien un outil à notre service et n’est pas près de nous remplacer !
Maintenant, la question que vous vous posez peut-être : oui, cet article a été écrit avec l’aide de l’IA. Mais promis, les contenus sont sourcés et les phrases qui vous ont (peut-être ?) fait sourire ont été rédigées par une vraie personne !
**Baromètre 2024 IFOP pour Talan “Les français et les IA génératives”, 11 avril 2024