Article rédigé par Aymeric Rouault de la Team Média d'ISEFAC, école partenaire de Nantes Digital Week.
L'exposition est inspirée de celle présente à la Fondation du groupe EDF à Paris. Une prise de parole des artistes français.e.s et internationaux pour nous questionner aux rapports que l’on entretient sur les informations via les réseaux sociaux mais aussi les médias.
Le terme fake news est apparu pour la première fois en 1999, lors d’une émission de télévision américaine se nommant “The Daily Show”. Une fake news est une fausse information se propageant dans un certain but. Comme tromper un lecteur ou influencer vers une opinion précise. Certaines sont même créées pour augmenter le nombre de visiteurs sur des réseaux sociaux ou sites web.
"Fake News" ou "Infox" (information et intoxication combinées) en français a été en 2017 l'expression élue par le dictionnaire anglais Collins comme “mot de l'année".
Les fake news se construisent de différentes manières : trucage, décontextualisation, falsification, détournement… Grâce aux nouvelles technologies, la désinformation est accessible à tous en utilisant les bonnes méthodes ou outils.
Les fausses informations ou rumeurs se propagent beaucoup plus vite sur les réseaux sociaux. Les internautes ne prennent pas le temps de la réflexion ou de la vérification, un simple “like” ou partage peut causer des conséquences énormes.
Il faut faire attention aux manipulations en tout genre sur les thèmes politiques, sanitaires, économiques ou sociaux. Selon une étude faite en 2019 par l’université de Baltimore et la société israélienne de cybersécurité CHEQ, les fausses informations coûteraient plus de 78 milliards de dollars par an à l’économie mondiale. Une épidémie de fausses informations à vue le jour pendant la COVID-19 ou dernièrement les élections américaines.
Durant l’exposition Quand les fake news s’emparent de l’image vous pourrez voir des artistes engagés contre les fake news comme la photographe Agnès Geoffray avec la série Incidental Gestures, Kevin Lau avec True Love ou Trapped ou The Yes Men du New York Times. Les artistes nous questionnent sur notre crédulité et nous interrogent sur l'utilisation des réseaux sociaux. Face à ce fléau de fausses informations, les solutions sont à chercher. Il est nécessaire de trouver comment apprendre à bien s’informer dans notre éducation.